Dans cet article nous allons voir certaines définitions des genres et courants du cinéma, donc sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet !
Biopic :
Ce terme est la contraction de Biographical picture, qui désigne une œuvre centrée sur la vie d’un personnage ayant réellement existé.
Buddy Movie :
Film de “potes” se basant sur le principe d’un tandem aux polarités inversées (un colérique et un calme, un intelligent et un débile, un beau parleur et un timide etc.) qui finiront par s’apprécier.
Ce terme réunit plusieurs sous-genres : de « Laurel et Hardy » à « l’Arme Fatale » en passant par « la chèvre » (avec Depardieu)
Chick flick :
Traduit littéralement par « film pour poulettes », que ce soit de la comédie romantiques ou des adaptations, des séries de la BBC inspirées de Jane Austen, ces films s’adressent aux très jeunes femmes.
Comédie à l’italienne :
Ce genre prolifique des années 60 – 70 marque un renouveau du cinéma Italien suite au néoréalisme. On traite sous le biais de la comédie des situations dramatiques de l’Italie d’après-guerre avec des personnages de ratés qui tentent des coups pitoyables (Le pigeon (1958) de Mario Monicelli), des paresseux, des lâches et des prétentieux (Le Fanfaron (1962), Dino Risi) …
Ces films s’attaquent aussi aux mœurs sexuelles (Divorce à l’italienne de Pietro Germi en 1962 ou Le lit conjugal de Marco Ferreri sortie en 63) et critique la société italienne à l’heure des bidonvilles comme Affreux Sales et méchants d’Ettore Scola.
Dogma, Dogme :
En 1995, Lars von trier et Thomas Vinterberg signent ce manifeste aussi intitulé « Vœu de chasteté »
certaines règles sont : tournage en extérieur sans light ni filtres, son direct, caméra épaule (pas de traveling ou de grue), récit sans ellipse et sans action remplie d’artifice. L’un des films le plus connu du manifeste est Festen de Vinterberg mais il y a aussi Les idiots de Von Trier.
Drame :
Ce genre peut se décliner de différentes façons :
Drame historique, drame mondain, drame psychologique (Le jour se lève de Marcel Carné 1939), drame social (Les plus belles années de notre vie, William Wyler 1946), mélodrame (Mirage de la vie de Douglas Sirk, 1958), comédie dramatique (A nos amours, Maurice Pialat 1983)
Epopée :
Ce récit traite des exploits d’un héros exemplaire dans un récit symbolique et stylisé. Les figures rhétoriques affluent sur une trame d’événements qu’on croient véridiques, exaltant les sentiments collectifs.
Naissance d’une nation de Griffith (film raciste qui a permis la renaissance du KKK à l’époque de sa sortie…)
Alexandre Nevski d’Eisenstein
Escapisme :
Terme français venant de l’anglais « escape » – s’échapper.
Ce genre de movie met en scène un personnage qui veut échapper à la société comme dans « leave no trace » de Debra Granik (2018). Dans ce film un père et sa fille vivent clandestinement et en harmonie avec la nature dans une forêt de l’Oregon.
Expressionisme :
Ce courant est d’abord pictural. Il est né au début du 20ème en réponse au réalisme impressionniste et au besoin d’exprimer les émotions. En France on a « Les fauves » et en Allemagne ils ont le groupe « Die Brücke ». Après avoir influencé la littérature et le théâtre il se propage au cinéma à travers Le Cabinet du docteur Caligari en 1919.
Ce courant ne regroupe que très peu d’œuvres (dont Le Golem de Wegener sortie en 1920) et a été défini à postériori mais il regroupe plusieurs films aux thèmes angoissants, fantastiques, avec des jeux d’ombres et lumières prononcés …
Fantastique :
A la fin du 18ème , en littérature, le fantastique décrit un monde imaginaire ou le surnaturel domine.
Les définitions varient mais il ne faut pas le confondre avec la SF.
Feel-Good-Movie :
Ce genre de film est caractérisé ainsi car il libère un sentiment de bien-être chez le spectateur. On parle en général d’humanité, d’optimisme, d’amour et d’amitié etc.
Film catastrophe :
Ce genre est très en vogue dans les années 70 avec comme exemple La tour infernale de John Guillermin (1974). Une petite société doit faire face à des accidents, des fléaux naturels, bourré d’effet spéciaux et de combat (psychologique et physique).
Film choral :
On peut aussi parler de « récit éclaté » quand la trame narrative se base sur le développement de plusieurs personnages et actions alternativement.
Chacun des protagonistes n’a pas une importance prédominante sur le récit un peu comme dans une chorale.
Ses formes sont diverses et en pleine évolution (Short Cuts de Robert Altman sortie en 93, Magnolia de Paul Thomas Anderson en 99, Petit arrangement avec les morts de Pascale Ferran en 94).
Film de fantôme :
Les E-U ont des films de zombie (La nuit des morts vivants sortie en 68) et le japon des films de fantômes (mettant souvent en scène des jeunes femmes désirant se venger) ; très populaire dans les années 50-60 et remis au goût du jour en 98 avec Ring d’Hideo Nakata.
Film Noir :
Expression française née à la suite de la seconde guerre mondiale pour désigner des films mettant en scène un protagoniste souvent à la frontière entre le bien et le mal.
Issu pour la plupart des romans de l’école « dur à cuir » (Cain, Chandler, Hammett) ce genre de film a pour archétype la figure du détective privé cynique et individualiste, la femme fatale et des intrigues tortueuses avec pour exemple the big sleep de Howard Hawks ou le Faucon Maltais de John Huston.
Ce type de movie émerge à la suite du traumatisme de la seconde guerre mondiale et dépeint un monde sombre à la morale ambivalente dans les bas-fonds des grandes villes.
Film Opéra :
D’abord utilisé dans le cinéma muet pour leur scénario, il faut surtout attendre les années 70 pour des adaptations cinématographiques de grands opéras comme la flûte enchantée d’Ingmar Begman, Don Giovanni de Joseph Losey ou Carmen de Francesco Rosi avec de grands chanteurs !
Foreshadowing
anglicisme qu’on peut traduire par « préfiguration » et désigne un procédé narratif permettant à l’auteur de suggérer au spectateur ce qui va arriver dans la suite du récit. Certains signes semblent anodins mais permettent de rajouter une certaine tension dramatique, donner une information ou créer du suspense.
Giallo :
Terme italien qui signifie « jaune » et qui est employé par la presse à scandale et le roman policier désignant une catégorie de thrillers à petit budget dans les années 60-70.
La violence se mêle parfois à l’horreur et l’érotisme et les représentants majeurs de ce type de films sont Lucio Fulci, Mario Bava et Dario Argento.
Heroic Fantasy :
Ce genre cinématographique se situe en règle générale dans un moyen-âge imaginaire ou futuriste et tient de l’épopée et du fantastique. Les films abordent souvent un monde manichéen (avec le grand méchant et la princesse à sauver) bourrés de magie et d’actions délirantes , le tout porté par un univers développé et des costumes travaillés.
C’est tout pour cet article, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire ou à le montrer à ceux que ça pourrait intéresser ! J’espère qu’il vous aura plu et à la prochaine pour plus de contenus !
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