Les mouvements de caméras au cinéma

travelling
Dans le monde du cinéma et de l’audiovisuel la caméra ne se cantonne pas à rester sur un pied fixe. Il est possible de faire presque tous les mouvements qu’on veut à condition d’avoir le matériel pour. Petit conseil avant de commencer cet article : n’achetez pas du matériel pro ou semi pro si vous ne l’utilisez pas très souvent ! Parce que la qualité et l’évolution des caméras est si rapide que votre portefeuille ne pourra jamais suivre la cadence ! Louez des caméras si vous en avez vraiment l’utilité sur un projet ponctuel. De plus, cet article n’est qu’un très bref aperçu des différents mouvements possibles au cinéma. Je ne parle pas des différentes marques et de leurs options en détail ainsi que des spécificités de tous ces outils. L’idée étant de dresser un portrait succinct des possibilités qui nous sont offertes dans le monde de l’image. Sur ce, c’est parti pour les mouvements de cam !

1) Steadicam :

Créé par Garett Brown en 1972 il permet comme le Glidecam de se déplacer tout en gardant un contrôle sur la fluidité de sa caméra.
Bien évidemment à l’époque ça ne ressemblait pas du tout à ce qu’il y a sur l’image. Le système a été perfectionné au fil des ans pour les besoins de différents films comme Shining par exemple.

Le steadicam est composé d’un harnais, d’un bras articulé, d’un sled (tube) et d’une semelle (post) sur laquelle est posée la caméra. Le bras articulé est rattaché au harnais porté par le cadreur (le harnais servant à ne pas porter tout le poids de la caméra avec ses bras).

L’équilibrage se fait avec un système de contrepoids, de poulies et de ressorts.

Bien sûr il existe aujourd’hui des produits de la marque Steadicam autant pour caméra que pour DSLR (Digital Single Lens Reflex) ou smartphone.

2) Le glidecam :

Il fonctionne comme le steadicam mais il est un peu plus abordable. Il ne possède pas de harnais ou de bras articulé et s’utilise à la force des muscles.

3) Stabilisateur électrique

Comme pour les deux premiers appareils, ce type d’engin permet de réaliser des plans fluides et sans à-coups. Il y en a pour tous les goûts et à tous les prix.
Quelle que soit la marque, cet outil dispose de micros moteurs qui permettent la stabilisation contrôlée en plus d’avoir un système de contrepoids (en d’autre terme vous êtes aussi obligé de stabiliser la caméra sur ses différents axes avant d’allumer les moteurs pour éviter de les user trop vite)

4) Le travelling

En général c’est une nacelle montée sur des Rails qui permet de faire des mouvements fluides en avant ou arrière. Il est aussi plus simple sur un travelling de faire un plan vertigo (ou travelling compensé) qu’avec un stabilisateur électrique.

A savoir qu’un travelling peut finalement être réalisé avec n’importe quel objet en mouvement. L’un des premier travelling s’est fait en Gondole et aujourd’hui on peut en faire avec des charriots de supermarchés (enfin pour ceux qui veulent expérimenter le système D).

Il est aussi possible de coupler deux mouvements en même temps. Par exemple un travelling avant tout en panotant la caméra de gauche à droite.
(A noter que lorsqu’on effectue un zoom numérique ce n’est pas considéré comme un mouvement de caméra)

5) Cable Cam

Le cable cam est utilisé dans un film connu de 1964 : Soy Cuba.

La caméra ainsi accrochée dans les airs virevolte d’un immeuble à l’autre avec une fluidité déconcertante.
Bien sûr le système de l’époque est bien moins perfectionné que celui d’aujourd’hui qui utilise des micros moteurs pour contrôler la course.

6) La grue :

grue cinéma

Un grand nombre de particuliers a remplacé cet engin hors de prix par le drone. 
Il permet de créer des plans qui s’élèvent haut dans le ciel ou inversement tout en restant fluide.
Sur certaines grues il est possible d’accrocher une tête fluide (qu’on peut même contrôler à distance) afin de diriger la caméra selon ses désirs.

Le mouvement peut aussi bien être horizontal (un travelling avant par-dessus une foule par exemple).

Il existe différentes sortes de grues comme (comme la Louma )

7) La Dolly :

dolly

Ces engins offrent une autre possibilité de faire des travellings. Un chef opérateur est assis sur le siège pendant que quelqu’un d’autre pousse le chariot.
En règle générale ils sont dirigés par un machiniste qui en connait les spécificités et les différentes sortes comme La Panther, la Spyder, magnum, fisher etc. 

8) Le drone :

Avant on utilisait souvent des hélicos pour réaliser des plans aériens (comme la scène d’intro de Shining). Aujourd’hui, même si c’est encore parfois le cas, les opérateurs se sont en majorité tournés vers le drone (bien plus simple d’utilisation et moins cher).
Cependant à savoir que pour un professionnel du cinéma, il y a énormément de règles à respecter lorsqu’on utilise ce genre de machine. La législation concernant ce type d’appareil se renforce en fonction du poids et de leur capacité, au point qu’un diplôme est nécessaire dans certains cas pour pouvoir l’utiliser.

9) Voiture Travelling :

voiture-travelling

Ce genre de voiture permet de filmer des scènes dans la voiture en mouvement tout en contrôlant l’éclairage car la grosse voiture noire possède un groupe électrogène pour alimenter le « HMI » embarqué.

D’autres Camera Car existent pour filmer des courses poursuites par exemple :

caméra sur voiture

Voilà c’est tout pour cet article, n’hésitez pas à partager si vous connaissez quelqu’un que cela peut intéresser. Et à la prochaine pour un autre article !

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