Le genre Super Héros partie 2 – Les caractéristiques du genre :

Etant donné qu’une intelligence artificielle comme chat Gpt 4 « synthétise » les infos du web, je lui ai demandé ce qu’était pour lui, un super héros.  Sa réponse soulève certains points très utilisés par les deux géants du genre, Marvel et DC. Voici ce qu’il m’a dit :

« Un super-héros est un personnage fictif qui possède des capacités extraordinaires, souvent utilisées pour lutter contre le mal et protéger les innocents. Ils ont généralement un code moral fort et sont animés par le désir de rendre le monde meilleur. Les super-héros portent souvent des costumes ou des tenues distinctifs et peuvent avoir une identité secrète pour protéger leurs proches et maintenir leur vie normale. »

Comme je l’ai dit dans le premier article, le genre est si large, si varié, que citer toutes les caractéristiques de chacune des histoires n’aurait pas beaucoup de sens.
Donc cette partie s’attardera plus sur les récurrences scénaristiques que l’on trouve chez Marvel ou DC. 

En général, les super-héros :
 
Perdent un proche (Batman, Spiderman, gardien de la galaxie…)

– Possèdent des supers pouvoirs (soit de naissance, soit à la suite d’un accident scientifique), des capacités extraordinaires ou un équipement qui leur permet de rivaliser avec les autres (Batman ou Iron man) et accomplir une tâche extraordinaire.

Surmontent leur faiblesse pour vaincre un ennemi a priori plus fort qu’eux.
Souvent une faiblesse humaine (métaphore du héros simple), parfois même une personnification comme la colère chez Hulk (s’inspirant aussi de Jekyll et Hyde).
Thor est arrogant et doit apprendre l’humilité (et prendre en compte les plus faibles), Hancock représente la dépression nerveuse, kick Ass est une représentation du vrai fan de comic qui a toujours voulu être super héros.
Mais le super héros peut avoir une faiblesse physique comme la kryptonite de Superman.

possèdent une double identité, même si Captain America, Tony Stark ou les quatre fantastiques ont leur identité réelle connue du grand public.
Une dualité se crée souvent, comme Clark Kent qui est le plus gros looser de la compagnie journalistique, amoureux de Lois Lane, qui elle, aime superman, l’homme le plus fort de la terre.

portent un costume très moulant, permettant de voir la musculature saillante du héros.
« D’après Will Eisner, les costumes en fibre élastique, les collants et la cape sont originellement les attributs des hommes forts de cirque comme celui de Barnum & Bailey, avant d’être repris dans les comics. »
« Le costume de Superman était inspiré de celui, moyenâgeux, porté par Douglas Fairbanks dans le film Robin des Bois. » / Celui de Spiderman, lui, est inspiré par les catcheurs de l’époque. »
La symbolique du costume est aussi intéressante pour créer des personnages comme Batman qui mènent une double vie ou perdent leur identité.

Il existe une sorte de dualité entre le héros et son costume, sa face publique et privée.
Batman, Superman et Spiderman combattent l’injustice, Tony Stark ressent, quant à lui, le besoin d’expier ses fautes avant tout (un peu comme Spiderman).
Mais le moment où ils portent leur costume pour la première fois marque un changement.
Tony Stark ne connaissait pas la souffrance jusqu’à ce qu’il subisse lui-même les dégâts causés par ses propres armes, Batman vivait lui aussi dans une tour d’ivoire avant la mort de ses parents ; il faut un changement radical pour que le personnage devienne héros et ce changement est en partie symbolisé par le costume.

– combattent un super vilain, un némésis qui n’est pas l’élu mais qui rêverait de l’être. Le super héros et le super vilain se complètent ; au fond ils sont semblables, mais ils diffèrent par leur foi.

Sans un antagoniste à la hauteur, le super héros ne peut pas briller. « Un super méchant crédible rend le super héros nécessaire ». Le Joker teste les choix moraux de Batman, et Lex Luthor représente l’humain qui s’oppose à Dieu.

D’ailleurs pour la petite anecdote :
Jerry robinson, le dessinateur du Joker voulait créer un vilain qui aurait le sens de l’humour, c’était son concept initial.
Bob Kane, le créateur de Batman raconte que Bill Finger, son scénariste du moment qui était adepte de la littérature populaire, est arrivé un jour avec une photo de Conrad Weis, un acteur allemand qui jouait dans « l’homme qui rit » adapté du roman de Victor Hugo.

Il avait le concept du rire figé dans le marbre, malaisant et terrifiant.

– Les super-héros évoluent dans des grandes villes :

Si Spiderman n’avait pas de gratte-ciel sur lequel tisser ses toiles, il marcherait… et c’est un peu moins stylé 😊
Ce type d’environnement provient tout simplement du contexte socioculturel dans lequel les dessinateurs ont grandi.

Pour la petite anecdote :
Gotham City, qui est un peu la ville des 1001 vices, une sorte de Sodome et Gomorrhe, était une ville du 13ème siècle en Angleterre. A cette époque, le roi Jean réclama un impôt pour faire traverser la ville par une route royale ; afin d’éviter cet impôt, les villageois se sont fait passer pour des fous et la route contourna alors le village mais sa réputation s’encra dans les mémoires.
Métropolis, la ville de Superman, tire son nom du film éponyme de Fritz Lang. C’est une sorte d’anti- Gotham, lumineuse, où le progrès technologique fuse.

– Ils ont souvent un acolyte (Sidekick)
Utilisé parfois pour éviter les monologues du héros qui parle tout seul, celui-ci pose des questions et les héros répondent (pour expliquer ce qui se passe au public). Sherlock Holmes se sert du même procédé avec Watson.

– Et en bonus, voici une vidéo très intéressante qui s’attaque aux musiques de Marvel. Vous saurez ensuite pourquoi, même après plus de 20 films, vous êtes incapable de chantonner une musique de votre super-héros préféré :

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