Cet article est un peu différent des autres, puisqu’il ne sert pas tellement à instruire mais à vous rassurer sur le milieu (comme son nom l’indique 😉 ). Faites-le lire à vos parents si cela peut aider également !
Premièrement : Le monde a changé !
On parle souvent du milieu audiovisuel, du cinéma et de la photo comme étant des domaines très risqués dans lesquels on a de grandes probabilités de ne pas réussir.
Il est clair que beaucoup de parents aujourd’hui ont vécu dans les années 70-90, et qu’à cette époque, devenir photographe était en effet bien plus « compliqué ».
Et encore, pas sûr.
La demande en image était moins abondante qu’aujourd’hui mais la concurrence entre le nombre de photographes était moins rude aussi. Donc l’un dans l’autre…
Ce qui est sûr c’est que nos parents n’ont pas grandi dans le même monde que le nôtre.
On leur a toujours dit « travaille bien à l’école et t’aura un bon métier » et à l’époque c’était peut-être le cas. Mais aujourd’hui le monde est bien différent :
De bonnes notes n’assurent pas un bon métier et surtout un « bon métier » n’assure pas d’être heureux.
A savoir que les opportunités sont bien plus nombreuses aujourd’hui qu’à l’époque et y’a qu’à voir le nombre de tablettes, de téléphones et d’ordinateurs détenus par les gens. La demande d’images et de vidéos se décuple depuis déjà plusieurs années !
Internet a révolutionné le monde et le domaine de l’emploi n’a pas échappé à cette révolution.
Le diplôme n’est plus le seul sésame pour accéder à l’emploi ; des millions de personnes l’ont déjà prouvé.
Donc si nos parents ont peur, c’est normal. C’est un métier incertain. Mais avec de la motivation, beaucoup de travail et de l’acharnement c’est possible de s’en sortir !
Il existe 30 milliards d’appareils connectés dans le monde et d’ici 2023, en France, une personne comptera en moyenne 3,6 appareils connectés. De plus, son temps passé sur Internet dépassera les 18h hebdomadaires.
Des millions de sites sont créés et la demande en vidéo et en photo ne cesse d’augmenter. On voit même des écrans dans les métros (en tous cas à Lyon).
Plus que jamais, l’image est un métier porteur.
CEPENDANT :
La concurrence est rude, les prix élevés et beaucoup d’industriels ne s’embêtent pas à chercher où payer des photographes ou vidéastes pro. Beaucoup se contentent d’images prises avec un smartphone et d’un montage movie maker.
DONC :
Vous pouvez vivre de votre passion, mais il faudra se sortir les doigts du c.. ! (Pardonnez l’expression 😊)
Deuxièmement : la recherche de travail
La difficulté dans ce genre de métier est qu’il faut en permanence chercher du travail. La demande est là, les gens ont besoin d’image, mais souvent ce sera à vous de trouver vos clients.
Vous allez devoir démarcher, postuler, envoyer des mails et vous déplacer encore et encore afin de créer votre réseau.
Les premières années seront dures mais au final le travail s’allègera avec le temps puisque votre réseau créera un effet boule de neige.
Evidemment je parle ici de vidéo corporate, de publicité, de photo de mariages ou pour des entreprises, de la captation et j’en passe.
Pour le cinéma les choses sont un peu différentes mais l’idée reste la même.
Vous devez vous démarquer des autres et démarcher vos employeurs très souvent.
Faite une bande démo, un book photo et un site. Démarchez vos clients sur les réseaux ou ailleurs et ne lâchez rien. En vous formant au montage et en multipliant les cordes à votre arc vous pourrez vous faire payer sur différentes prestations en attendant de créer votre réseau.
Je pense que payer une école de cinéma vu le nombre de trucs à apprendre sur internet n’est pas une idée. Gardez votre argent pour payer des formations ponctuelles (en ligne ou en présentiel) et continuez de taffer de votre côté.
Vos parents ont souvent besoin pour se rassurer que leur fils/ fille ait un diplôme mais encore une fois je pense que le diplôme ne sert à rien dans ce genre de métier ! Les écoles vous apportent surtout des amis, des futurs collègues et un environnement. A vous de voir si ça vaut 18 000 euros.
Faites des tournages en asso et continuez de vous former dans les livres ou sur le net.
Après cette longue intro, on en vient à l’élément qui pourrait vous rassurer !
Les 6 degrés de séparation :
Cette théorie a été mise en place par Frigyes Karinthy en 1929 et « évoque la possibilité que toute personne sur le globe peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus six maillons. » – Wikipédia.
En d’autres termes, selon cette théorie, il n’y aurait que très peu de personnes qui me sépare de n’importe quelle célébrité (ou n’importe qui en général). Il me faudrait seulement 6 poignées de main pour rencontrer Will Smith par exemple.
Cependant, pour que cela fonctionne, il faut que chaque maillon de la chaine ait un véritable lien de confiance avec le maillon suivant. Si vous avez fait de la figuration avec Joey Starr ça ne veut pas dire que vous le connaissez.
Il faut au moins avoir le numéro de la personne et le connaitre un minimum personnellement.
Mais les choses peuvent aller très vite.
Puisque chaque personne a des centaines de connexions avec d’autres personnes, vous n’êtes finalement pas si loin de rencontrer votre héros préféré !
Si vous êtes validé par la personne avant, vous pouvez appeler la personne suivante en toute confiance.
Si vous rencontrez la maquilleuse de Jean Réno (partons du principe que cet acteur a tissé des liens avec elle), vous n’êtes qu’à une poignée de main de lui. Maintenant vous pouvez sympathiser avec elle et elle vous donnera son numéro.
Vous appelez Jean Réno de sa part (vous êtes donc validé) et il vous écoute.
Si vous sympathisez maintenant avec lui, vous êtes plus qu’à une poignée de main de Tom Cruise, Luc Besson, Christian Clavier et j’en passe.
Et donc vous n’êtes plus qu’à deux poignées de main d’un nombre incalculable de réalisateurs, acteurs et techniciens !
Le réseau est capital !
Mais vu sous cet angle, il semble moins compliqué d’obtenir le numéro de n’importe quelle star ! Non ?
Remontez la piste des personnes que vous voulez contacter. Vous trouverez sûrement un moyen détourné de contacter la personne que vous souhaitez en passant par des intermédiaires.
Encore une fois, faites un tour sur ma banque de données, vous trouverez des sites avec un grand nombre de contacts de personnes travaillant dans le cinéma et ailleurs.
Mais assurez-vous que les poignées de mains soit basées sur une relation solide sinon vous risquez de perdre du temps et de l’énergie.
Pour conclure, je vous conseille de lire cet article de Tom Weil.
Inspiré de son vécu il vous raconte une mise en application des 6 degrés de séparation ainsi que les erreurs à éviter lorsqu’on veut aborder un professionnel du milieu. Un article à la fois touchant et enrichissant je trouve.
Sur ce, prenez soin de vous et à la prochaine pour un autre article !
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