Les termes du cinéma – Partie 3 (O à T)

Dans cet article nous verrons par ordre alphabétique certains termes du cinéma de la lettre O à T. Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet !

One Take Film :

Long métrage fait en seule prise. Ce genre de technique n’est possible qu’aujourd’hui grâce au numérique comme L’arche Russe d’Alexandre Sokourov, même si certains réalisateurs voulaient en donner l’impression comme La corde D’Hitchcock. Mais dans ce dernier, le plan séquence est « truqué » puisque la pellicule obligeait les réalisateurs à changer de bobine et donc à faire des coupes camouflées. 

Pan and Scan (pivoter et découper) :

Recadrage des films en scope pour une diffusion vidéo plein écran qui coupe jusqu’à 40 % de l’image et qui simule parfois des panoramiques pour que l’image contienne encore les éléments jugés importants pour la compréhension du film. Parfois même ce sont des champs contre champs qui ont lieu alors qu’il n’y avait qu’un plan à l’origine.

Panrama :

Présenté en 67, et repris à la Géode de Paris, on projette une image 35 mm enregistrée avec un fish -eye sur un écran géant hémisphérique qui corrige l’anamorphose ce qui donne l’illusion d’être au centre de la scène filmée.

Paradoxe du comédien :

C’est le titre d’un ouvrage de Diderot sorti en 1775 qui parle de l’acteur de théâtre et du fait qu’il ne doit pas s’appuyer sur ses émotions pour jouer mais en contrôler l’expression. (Différent de l’acting).

Photogénie :

Au sens propre « Production de lumière », désigne en général des visages qui sont valorisés par la lumière, magnifiés par la photo.
A savoir que pour les avant-garde Delluc et Epstein, la photogénie désignait dans leur conception esthétique, une augmentation sensible de la réalité par la caméra et l’action de filmer en faisant des ralentis, des gros plans etc.
Le terme cinégénie est parfois utilisé.

Piqué :

feuille

Désigne de manière subjective la netteté d’une image, une belle mise au point et la manière dont chaque détail ressort.

Plan de coupe :

Plan assez court qui permet de lier deux autres plans que ce soit visuellement ou narrativement.

Plan d’exposition :

Aussi appelé « establishing shot » en anglais, est un plan très large en début de film (ou début de scène) afin de situer le lieu et la situation.

Post production :

premiere pro time line

Désigne les opérations qui viennent après le tournage.

Preview :

C’est une projection test d’un film quasi terminé, surtout pratiqué aux E-U, afin de récolter des avis et remonter ou re shooter certaines scènes s’il le faut.

Profilmique :

En filmologie, ce terme désigne tous les éléments pour le tournage (décors, accessoires…) et nous permet de distinguer la fiction du documentaire qui est caractérisé par un aspect afilmique.

Pulsion Scopique :

En psychanalyse, elle se définit comme le désir de voir (c’est ainsi que plusieurs théoriciens ont comparé le spectateur à un voyeur).
Certains films traitent de ça aussi comme Le Voyeur de Michel Powell (1960), ou Fenêtre sur cour d’Hitchcock. 

Punctum :

Théorisé par Roland Barthes, il dissocie deux niveaux de sens sur une image :
– Le studium qui résulte de l’intention de l’auteur
– et le punctum, qui souligne un élément de l’image apriori sans signification intentionnelle mais qui, dans la tête du spectateur, par sa subjectivité, influe sa perception de l’image.

Saga Sell :

Résumé des épisodes précédents dans une série.

Scope :

Raccourci de la marque Cinémascope, désigne un dispositif permettant de projeter un film standard sur un large écran en utilisant le principe de l’anamorphose.

Set, Movie Set :

movie set

C’est le décor de cinéma. Le « cover set » est un décor de rechange s’il y a un problème.

Star-System :

Afin d’attirer plus de public, les productions hollywoodiennes, dès le cinéma muet, édifiaient certains acteurs aux rang de star, hors du commun des mortels. A savoir qu’à cette époque le nom des réalisateurs était souvent peu connu. Aujourd’hui les acteurs subissent encore les paparazzi et les fans mais sont destitués de cette aura quasi mystique qui leur collait à la peau au début du cinéma.

Stéréoscopie :

Image 3D déjà utilisée en 54 sur un film d’Hitchcock, Le crime était presque parfait.

Stock-Shot :

Image d’archive ou d’actualité qu’on peut utiliser dans nos créations moyennant paiement ou pas.

Syndication :

A la base ce terme désigne l’action de se regrouper pour une opération financière. A la télévision, il consiste à produire une série en s’associant à différentes petites chaînes.

Technicolor :

Mis au point entre 1932 et 1934, il est remplacé dans les années 50 par l’Eastmancolor.
La technicolor est souvent associé à des couleurs très vives.

Téléphones blancs :

Assia Noris dans une scène de La Maison du péché (La Casa del peccato) de Max Neufeld (1938)

Le pouvoir fasciste du Vatican durant les années 30 à 40 impose une censure idéologique aux réalisateurs Italiens. Les films résultants de cette période mettent en scène des comédies dans des milieux aisés, des romances à l’eau de rose où les intrigues se nouent et se dénouent au téléphone.
Le nom de ce mode cinématographique vient du fait qu’un téléphone blanc (plus classe que les téléphones noirs classiques de l’époque) apparaissait au moins une fois dans chaque film en question. 

THX :

Système de sonorisation haut de gamme sorti en 83 par Lucasfilm.

C’est tout pour cet article, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire ou à le montrer à ceux que ça pourrait intéresser ! J’espère qu’il vous aura plu et à la prochaine pour plus de contenus ! 
(En attendant vous pouvez partager quelques articles pour m’aider à développer encore plus de contenus pour vous ! Merci à tous !)

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